Storytelling? Ça fait hype. Mais c’est quoi au juste?

Martin, membre de notre communauté, organise un atelier pratique sur la thématique du storytelling le 30 août et 11 septembre prochains à transforma bxl. Nous lui avons posé quelques questions pour en savoir plus sur l’art de raconter les histoires… bonne lecture!

Martin, qu’est-ce qui te pousse à raconter des histoires ?

“Les histoires créent la culture”. Cette phrase s’est imprimée en moi comme une évidence, dans un livre sur le storytelling dont j’ai simplement oublié tout le reste. Une phrase sur un bouquin de 150 pages, c’est déjà pas mal en réalité. Je ne pourrais pas en dire autant de tous les livres que j’ai lu, dix ans après.

Que ce soit dans les initiatives de transition, dans les start-up à succès, dans la propagande (aussi) ou chez les indiens d’amazonie, nous racontons des histoires pour donner un sens à nos projets.

C’est ce qu’on appelle partout aujourd’hui du “storytelling” ?

Justement, une amie me disait encore récemment : “Storytelling? Ça fait hype. Mais c’est quoi au juste?” C’est vrai que “Prise de parole en public” serait plus classique. Nous sommes tous un peu gavés par le dictat des TEDtalks et le buzz des agences de pub. Je storytelle, tu storytelles, nous storytellons. Traduction: “Raconter des histoires”, est en réalité une aptitude très modeste, très accessible, digne des anecdotes de café qu’on aime se raconter.

En toute transparence, il s’agit de démarrer de cette ambition-là : découvrir la puissance, le plaisir et la simplicité de raconter des anecdotes personnelles et d’apprendre à les travailler pour les utiliser dans un cadre professionnel.

Tu nous as dit que tu proposes plus qu’une formation en prise de parole en public. Comment ça ?

Quand nous parlons, seulement 5% de notre impact est dû aux mots qui sont prononcés. Le reste est déduit de notre langage non verbal (60%) et environ 35% lié à la tonalité de notre voix.

Si nous racontons une histoire que nous aimons, nous utilisons peut être des mots pas parfait, mais le non verbal et la tonalité de la voix (95% de notre communication!) sont fluides et agréables à suivre. En quelques essais, la plupart de vos tics nerveux vont disparaître, votre ancrage au sol sera stabilisé et vous délivrerez avec impact.

Comme intro, conclusion ou relance d’une intervention, raconter une anecdote personnelle permet de connecter avec un public, réel ou virtuel, car vous utilisez votre leadership naturel. Vous créez l’adhésion sans forcer. Dans le jargon, tant qu’on y est à fanfaronner avec des buzzwords, vous faites du “marketing éthique”. Vous ne poussez pas, vous faites venir ceux pour qui s’est juste. Une anecdote ne raconte rien d’autre que notre vision sur le monde, nos rêves, nos ambitions, notre “WHY” (voir le célèbre auteur Simon Sinek).

Tu l’as déjà pratiqué en entreprise ou dans le secteur privé ?

Oui, et ça marche très bien ! En février dernier j’accompagnais une équipe de dix team leader d’une division opérationnelle bancaire, pour communiquer sur un plan de changement.
En deux sessions de deux heures, ils avaient les clés en main. Le succès était au rendez-vous et les managers étaient tout ébouriffés par leur talent d’orateur plébiscité par les applaudissements.

J’ai reçu un mail de remerciement de la directrice qui m’a ému. Elle avait vraiment le sentiment d’avoir pu partager avec ses collaborateurs des messages très simples et très forts à la fois. Elle m’y écrivait avoir été personnellement touchée par la sincérité et l’authenticité de ma démarche. C’est le plus important pour moi, et c’est ce qui fait la beauté et la puissance des moments partagés autour de bonnes histoires.

Vous voulez vous aussi devenir de supers orateurs et vivre un moment de partage et d’authenticité ? Ne ratez pas nos deux sessions de storytelling à la fin de cet été : le 30 août et le 11 Septembre à Transformabxl. Coaching en petits groupes pour permettre un maximum de pratique. Session intra également possible dès 3 participants !

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